Le silence est un instant de lecture en soi et d’encrage à une conscience source d’équilibre et cohérence. Il s’exprime dans une simplicité et une sincérité capables d’introduire l’individu dans une lucidité d’esprit.
Le silence nous offre la simplicité de notre intimité capable de libérer l’énergie naturelle de notre cœur. L’énergie est la source de la lumière qui libère notre esprit de l’esclavage de notre nature (de nos sens). Libéré, notre esprit accède à la lucidité.
Cette dernière présente l’avantage de nous procurer le discernement qui permet une expression naturelle des valeurs consolidées par notre Conscience. S’exprimer par cette Conscience est source de sagesse.
Le silence doit être simple, sincère, inclusive, lucide et licite.
À défaut de lucidité, le Silence nous conduit à sombrer dans les illusions qui nous lient à des imaginations pernicieuses. Une telle situation inhibe notre lucidité et nous enferme dans un cercle vicieux.
Le silence sans état d’âme harmonise le bruit du désordre.
Celui qui fait l’option de garder le silence, doit accepter de supporter les inconforts liés aux sentiments de culpabilité, de colère, d’amertume, etc…bref, les inconforts liés aux inconnus. Inconnu qui prolonge le silence dans l’indéfinie.
Afin de garder le silence et de ne point subir les affres du désordre, l’individu doit s’abstenir d’interpréter les choses selon ses désirs, d’accorder une importance démesurée aux détails, cependant, il ne faut point les mépriser.
Nous devons apprendre à écouter le silence qui est la porte d’accès de notre espace intérieure.
En effet, le silence est le seul instant où l’individu s’ isole pour être seul avec son intimité, seul avec son libre arbitre, seul avec son esprit,  seul avec son ego, seul avec sa nature propre, seul avec sa conscience et seul avec son être.
Le silence éclaire la conscience et la nature pour écrire une ligne dans l’itinéraire de l’individu qui s’isole.
C’est l’instant où il est soufflé à l’individu des informations qui illuminent son libre arbitre, son esprit, sa nature, sa conscience et son existence. Donc un instant de lecture, d’écoute de sa nature et de connexion à la conscience seule capable d’éclairer son existence.
Le silence nous invite à notre propre intimité pour nous initier à une lecture de nos liens d’avec notre environnement, pour une lecture de notre nature par rapport à la nature.
Le silence nous initie à la simplicité et à la sincérité.
Le silence libère l’esprit des emprises de notre nature concupiscente. Mais aussi il pacifie de manière subtile nos liens d’avec notre environnement, le temps et nous même.
le souffle du silence illumine l’esprit pour lui permettre de lire lucidement notre propre nature afin de nous comprendre. Compréhension capable de nous permettre de nous naturaliser d’avec les normes de la vie. Se naturaliser d’avec les normes de la vie, nous consolide dans la conscience commune.
Ainsi le silence nous initie à nous connecter à notre propre énergie liée à l’intelligence universelle qui est une source d’inspiration.
Le silence nous introduit dans l’intangibilité de notre espace intérieure qui nous offre l’opportunité de transcender l’environnement, le temps et nos dépendances émotionnelles.
Pour ce faire, le silence exige d’être inconditionnel et libre afin de ne pas isoler l’individu avec des émotions qui sont source de déséquilibre.
ITINÉRAIRE DANS LE SILENCE :
Le silence est la conscience, neutre par sa nature, qui existe librement comme un instant de solitude, source de sérénité.
Le silence libère l’esprit des encombrements liés à l’environnement, liés à notre nature propre (au corps) et ceux liés au temps.
L’environnement nous enivre par les envies qui résultent de ses ornements. Ces derniers nous orientent par les désirs qu’ils suscitent en nous. Désirs qui encombrent l’esprit et l’empêcher d’exprimer une meilleure version de lui-même. notre nature (le corps) est soumise à sa propre concupiscence, le temps (par les échéances par lesquelles il se manifeste) nous soumet à une pression qui empêche le souffle de manifester une présence sereine.
Dans le silence, le Souffle, par la respiration, libère l’énergie confinée dans le corps et corriger ainsi les écarts constitués du fait de la concupiscence de notre nature. Cette correction équilibre le corps, le cerveau et le cœur.
C’est parce que le silence éclaire le cœur qui éclaire le cerveau qui éclaire le corps. Cœur, cerveau et corps éclairés, c’est toute la nature de l’individu qui s’affranchit de ses propres limitations.
Le silence contribue ainsi à extraire du corps les caprices du « nez », caprices de notre nature concupiscente, afin de libérer le souffle. Libéré des facteurs de déséquilibre (environnement, temps et corps), le Souffle s’exprime dans sa version la plus optimale et son énergie illumine l’esprit pour une lecture lucide des écritures encastrées dans notre nature aux fins de nous connaître.
« La connaissance de soi est la meilleure connaissance qui soit ; l’ignorance de soi la pire ignorance qui soit ».
« Connais toi toi-même et tu connaîtra ton Seigneur ». Parole d’un sage.
Le silence éclaire ainsi notre nature pour nous offrir l’opportunité d’écrire une ligne dans l’itinéraire de notre vie.
C’est l’instant où il est soufflé à l’individu des informations qui illuminent son libre arbitre, son esprit, sa nature, sa conscience et son existence.
Dans le secret du silence, le souffle incite la langue à s’exprimer par son énergie afin d’introduire une lumière dans l’esprit. En effet, le souffle, dans une synthèse subtile de la langue et de l’esprit, libère de l’énergie dans le corps. Une énergie capable de corriger les écarts que subissent le corps, le cerveau et le cœur. L’équilibre qui résulte de cet état nous connecte à une conscience nouvelle qui élève notre amplitude d’énergie seule capable de lire les informations du système du Seigneur.
Le silence est un instant de lecture, d’écoute de notre nature dans la Neutralité et de connexion à l’énergie supérieure seule capable d’éclairer notre être.
Le silence nous invite à notre propre intimité pour nous initier à une lecture de nos liens d’avec notre environnement, pour une lecture de notre nature par rapport à la Nature.
Le silence est simple, sincère, libre, équilibré, neutre. Il est pure conscience et énergie.
Le silence est donc simple et sincère par servitude, libre par la largesse de son espace, équilibré par son état d’esprit et neutre par la nature de son énergie qui est pure conscience.
COMMENT ÊTRE DANS SILENCE ?
Etre dans le silence, ce n’est pas seulement se taire.
Nous ne pouvons être dans notre silence intérieur que si nous avons quelque chose à dire. Car le silence ne se révèle en tant que silence que s’il fait fond à la parole. La parole étant le principe de l’activation des rôles qui résultent de notre responsabilité en rapport avec notre ordre de vie. La parole, divine par son essence, exprimée librement, libère l’esprit de l’étau des sens, prisonniers de l’environnement, du corps et du temps.
Le silence commence à s’exprimer à l’instant où nous libérons notre esprit des emprises de ces trois facteurs de déséquilibre.
Il faut qu’il y ait disjonction, dédoublement entre le silence et la parole pour que l’être du silence soit révélé en tant que tel et que la parole soit entendue comme telle.
Le silence, en nous connectant en l’Esprit, élève notre amplitude d’énergie et nous introduit dans le système d’informations du Seigneur.
« Silence on tourne » dit le Metteur en scène.